Xsin.04.04.10

Renaissance

Mardi 6 juillet 2010 à 19:10

Il fût un Temps où je pensais que tu étais la plus belle chose qui ne soit jamais arrivé dans ma vie. 
Il fût un Temps où je pensais que tu étais ma moitié, mon âme soeur.
Il fût un Temps où je pensais que tu étais sincère et fidèle.
Il fût un Temps où je pensais que tu étais honnête lorsque tu t'excusais de m'avoir fait mal.
Il fût un Temps où je pensais que tu étais ce mari que tu m'avais proposé puis promis d'être...

La haine s'transforme en rage, s'enchaine les beats au fil des pages. J'ai craché sur mon avenir pour pouvoir mieux m'en sortir. Mentalement, le romantisme n'est pas pour moi, tu le sais. Et pourtant, t'as voulu m'séquestrer dans cette histoire qui n'me ressemblait pas. Maintenant t'as compris. Babyboo a grandit. J'ai dis adieu à ta cave pour dire bonjour aux palaces. Tu m'as fais être trainée, j'vais devenir princesse. Tout n'est qu'une question de Temps Siiiiiiisi.

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Lundi 12 juillet 2010 à 19:14

A toi, mon frère.
Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de conséquences. Je ne pensais même pas que ce que l'on faisait était mal. Je me disais que c'était juste des môments heureux, que l'on passait ensemble. Et je me le dis encore, aujourd'hui. Même si les gens autour de moi ne sont pas du même avis. Même si aujourd'hui maman m'a appelé. Oui, elle m'a appelé. Elle m'avait prévenu de ce coup de fil hier, par sms. Je pensais que c'était une bonne nouvelle. "Ca va? Gros bisous arrête ton contrat le 23 je t'appelle demain". Je m'attendais à une sorte de "Il nous tarde de t'avoir à nouveau à la maison, que tu reviennes chez nous 1 mois" derrière ce téléphone à la sonnerie horrible. Mais je n'ai eu qu'un "Le jugement sera en fin septembre. Envoie un sms à l'avocat pour qu'il ai ton numéro. Je te donne le sien : 06 .. .. .. ..".

Nous avons enchainé sur des broutilles. Enfin, surtout maman. Je n'arrivais pas à parler, j'avais la gorge nouée. Je m'imaginais dans cette cours d'assise, avec tous les gens qu'il y aurait autour, et qui te regarderaient soit avec de l'horreur, soit de la pitié. Et même si je préciserai par je ne sais quel moyen que va me dire l'avocat lorsqu'il m'appellera, que je ne veux en aucun cas porter plainte, je ne suis pas ignorante du nom de ce que l'on a fait, ou du moins de ce que la loi te reproche. Je n'ignore pas non plus le manque de tolérance de l'humain. Je n'ignore pas tous ces risques... Est-ce que cette période magnifique passée entre nous mérite vraiment cette conséquence? Tous ces risques?

Je n'ose imaginer le verdict. J'ai peur. La gorge de plus en plus nouée, il n'y a que des sanglot qui s'échappent de ma bouche, et des larmes de mes yeux. Je ne veux pas voir ta fille, qui va faire 2 ans le 14 juillet, aller rendre visite à son père derrière une vitre, des barreaux, ou je ne sais quoi. L'aveu de nos actes passés avaient donnés un grand coup de matraque à toute la famille. Je voyais le regard de papa changé lorsqu'il posait les yeux sur toi. Je n'ose pas dire le temps qu'il a fallu pour qu'ils encaissent ça. Alors un juré? Un juge? Qui n'a pas le lien du sang? Qui ne te connait pas? J'ai peur de l'arrivée de cette date pas encore exacte. "Fin septembre". Si seulement...

Si seulement.

Et je sais que tu ne liras jamais ceci, parce que je ne te donnerai jamais l'adresse de ce site. Et que d'ici demain ou quelques jours, cet article sera surement supprimé. Mais qui sait? Peut-être qu'un jour...

Peut-être.

L'espoir.

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